BREXIT - Quatrième Round : Londres & Bruxelles ex-aequo 0-0

Le quatrième cycle de négociations sur le Brexit entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni s’est achevé vendredi dernier comme les trois précédents : par un échec.

« Il n’y a pas eu de progrès significatifs », a regretté Michel Barnier, après un nouveau cycle de transactions stériles avec les Britanniques. Que ce soit sur les droits de pêche, sur la question de gouvernance ou sur le ‘level playing field’* chaque partie est restée campée sur ses positions. Pourtant, « sur tous ces points, nous ne demandons rien d’autre que le respect de la Déclaration Politique », déclare Michel Barnier.

Le 31 décembre se profile et sans aucun compromis, ce sont les règles de l’OMC et ses droits de douanes qui s’appliqueront, Boris Johnson affirmant toujours qu’il se refuse à solliciter une extension de la période de transition. « Il semble assumer le scénario d’un no deal », affirme Aurélien Antoine, directeur de l’Observatoire du Brexit. Une telle situation signifie que, s’il n’y a pas de prolongation de la période de transition, un accord sur un texte juridique devra être trouvé au plus tard le 31 octobre, soit dans un peu moins de 5 mois.

Mais, tout est encore possible puisqu’une réunion de haut niveau, convenue dans la Déclaration Politique, pour faire le point sur les négociations doit être planifiée avant la fin du mois de juin. Michel Barnier a malgré tout conclu son discours à l’issue de ce quatrième round de négociations sur une ouverture : « … et si nous gardons notre respect mutuel, notre sérénité et notre détermination, je n’ai aucun doute que nous trouverons, dans le courant de l’été ou au plus tard au début de l’automne, un terrain d’entente entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Et finalement, que nous trouverons un accord sur notre partenariat pour l’avenir. »

Let’s wait and see !